La société actuelle met de plus en plus d’emphase sur l’alimentation et de saines habitudes de vie. Ainsi, on me pose de plus en plus de questions sur un régime alimentaire à adopter pour la pratique du Karaté. Ce questionnement m’a inspiré la rédaction de cet article afin de partager les connaissances que j’ai acquises lors de mes formations d’ entraîneurs et par le biais de recherches que j’ai entreprises pour ma propre préparation à diverses compétitions de haut niveau.

Chaque sport nécessite une alimentation spécifique en fonction des besoins énergiques de celui-ci. Par exemple, un marathonien doit courir sur de très longues distances, il a donc un entraînement basé sur l’ endurance aérobique. Donc, il ne devrait pas avoir la même alimentation qu’un sprinteur qui doit courir sur de courtes distances, avec une haute intensité qui suit un entraînement anaérobique. Alors, quel type d’ entraînement est nécessaire en karaté ? Le karaté est un sport nécessitant de la force-vitesse, car chaque frappe est une impulsion explosive de courte durée, suivie d’un impact nécessitant une force maximale. Également, le karaté nécessite une flexibilité des articulations des jambes et des hanches dans l’ exécution des mouvements. Le karaté nécessite d’une part une endurance anaérobique pour effectuer des enchaînements de mouvement rapides de coups explosifs ainsi qu’un haut degré de vitesse et de puissance momentané. D’autre part, la puissance et l’endurance aérobique sont également essentielles pour maintenir un niveau d’intensité élevé et constant, puisque les efforts sont courts, intenses et répétés, durant plusieurs minutes, sans possibilités de récupération complète.

Les exigences physiques du karaté engendrent donc un besoin nutritionnel de 60 à 65% de glucides, de 15 à 20% de protéine et de 20 à 25% de lipides. Nous verrons plus en détails dans les sections suivantes, deux de ces groupes de nutriments : les glucide et les protéines. Ensuite, il sera traité de l’importance de l’eau, de certains minéraux ( fer, calcium et sodium), et d’une discussion sur la malbouffe. Par la suite, on mesurera les besoins énergétiques quotidiens et, pour terminer, nous recommanderons une alimentation en vue d’une compétition ou d’un examen de ceinture.

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