Le stress est une réaction utile favorisant un acte précis vis à vis d’une situation afin :

  • de la maîtriser
  • de s’y adapter
  • ou d’y échapper

Ainsi l’émotivité, par le biais du cortex cérébral, véhicule un certain nombre d’ajustements cardio vasculaires dont le rôle est de faire face aux exigences de situations inhabituelles.

On constate par exemple une augmentation sensible de la fréquence cardiaque par anticipation avant le départ chez les sprinters. Cette augmentation serait même calibrée en fonction de la durée de l’épreuve, et ceci d’autant plus que le sujet est entraîné. Il est possible d’interpréter ces ajustements comme une réaction intelligente et inconsciente de l’individu afin de lutter contre l’inertie de fonctionnement des systèmes producteurs d’énergie. Les réserves de l’organisme seraient de cette façon plus rapidement mobilisées.

De même, le stress va élever le niveau de vigilance du sportif. Cela va lui permettre d’avoir un seuil d’excitabilité neuro-musculaire plus faible, et donc d’être plus « réactif ». Le métabolisme de base sera dans ces conditions plus important et donc plus consommateur d’énergie. On comprend que le stress sera utile dans la courte période qui précède l’effort mais plus nuisible sur le long terme.

Il est cependant très difficile de déterminer quelle est la bonne dose de stress, tant ce phénomène est soumis à la diversité et à la complexité des individus et des situations. Chacun doit donc apprendre à se connaître dans ce domaine pour essayer de définir son seuil optimal, celui qui permet de se transcender. Ceci sera particulièrement profitable à ceux qui se reconnaîtront dans l’un des deux extrêmes. D’un côté celui qui n’est pas suffisamment mobilisé dans l’action, de l’autre celui qui a tendance à perdre une partie de ses moyens.

Si vous voulez en savoir plus et découvrir quelques techniques destinées à contrôler le stress :

Le stress, Jean Louis DUBIER et Isabelle INCHAUSPE Editions du Milan