L’an 1 Le phénix – consumé par ma pratique individuelle de plus de 20 ans, je renais de mes cendres.
Il y a plus d’un an et demi, je rencontrais Shihan-dai Jean-Noël Blanchette afin d’entamer un cheminement en iaido sous sa supervision. Ainsi, je sortais de ma léthargie pour repratiquer activement le iaido. Un stage en Gaspésie sous le regard averti de Shihan-dai Blanchette m’a permis d’ouvrir mon esprit aux différentes branches de iaido et de me nourrir de correctif pour cheminer. Ce voyage s’est conclu par la reconnaissance de mon nidan (2e dan) en Muso Jikiden Eishin Ryu.

À mon retour, j’ai initié mes karatékas avancés et l’intérêt grandissant de plusieurs m’a stimulé à démarrer un cours hebdomadaire dédié au iaido, ainsi l’aventure m’amenait à un nouveau volet de faire savoir. Afin de formaliser le tout, j’ai créé un premier curriculum pour guider les étudiants vers le grade de Shodan et créé des certificats pour yudansh’a et mudansha’s. De plus, je me suis enregistré comme membre de la Dai Nippon Butoku kai en vue d’une reconnaissance japonaise.

L’an 2 L’envol – maintenant, le vent de l’est me pousse à un plus haut sommet
1 an déjà me sépare de mon 1er voyage en Gaspésie et pour une seconde année, j’ai parcouru les 900 km qui me sépare de mon mentor de Iaido qui m’a non seulement accueillir généreusement, mais également ma okusan (conjointe) et mon petit ninja.  Dans l’optique de consolider ma pratique des katas de la série Eishin, j’ai démontré mon savoir-faire, rapidement révisé le tout et fait des correctifs via des kihons. Enfin, nous avons révisé la série omori, eishin, iwaza et tachiwaza. Ce parcours s’est conclu par l’obtention du grade de sandan et shidoin (instructeur).

Sur une note différente, on a malencontreusement brisé mon iaito et j’ai eu l’idée de l’apporter en Gaspésie pour le montrer à Shihan-dai Blanchette qui en a vu toute l’opportunité de faire comme lorsque les samouraïs’s brisait leur katana, de le transformer en wakisashi. Le prenant en charge, il s’est fait un vilain plaisir à le convertir en préservant toutes les qualités du iaito que mes senseis m’avaient chaleureusement offert dans les années 90’.

Maintenant je suis motivé à aller de l’avant en créant un curriculum pour l’obtention des dan’s et en faisant les démarches pour me rattacher à la lignée de iaido avec laquelle tout a débuté (la succession de Myura Sensei) ou une autre branche de Muso Jikiden Eishin Ryu.

Une leçon d’hospitalité
Je ne sais pas si tout le monde a le droit à la même hospitalité, mais que ce soit lorsque j’ai été accueilli en Californie par Hanshi Michel Laurin et cette fois encore par Shihan-dai Jean-Noël Blanchette, je me fais accueillir chaleureusement, en toute simplicité et me sens comme un membre de la famille. Cette fois, j’étais avec ma conjointe et mon fils. Ma conjointe a adoré nos hôtes et a été épatée par la culture, les échanges et le parcours de Jean-Noël. Et que dire de sa conjointe, cette perle, Brigide, est à la fois une soie et un rayon de soleil.

Ce que je retiens, c’est qu’étant accueillis de façon exceptionnelle, nous quittons qu’avec de bons souvenirs. Lorsqu’à notre tour, nous serons des hôtes, nous essayerons, tout au moins, d’être aussi généreux qu’on l’a été avec nous. Merci infiniment pour tout Shihan-dai Blanchette et Sensei Paris.

De tout cœur, Larry, Claudie et Naoki Foisy