L’histoire des 3 petits cochons est bien connue de tous depuis belle lurette ! Mais, cette histoire est également remplie de sagesse et elle illustre bien notre façon de voir les choses dans la pratique du Karaté.
Dans un premier temps, nous avons le 1er petit cochon qui construit sa maison en paille.Il la construit « à la va-vite », préférant faire le minimum, pour avoir plus de temps pour s’amuser par la suite. Le grand méchant loup n’a donc pas eut de difficulté à souffler la maisonnette, car elle n’était pas solide. En effet, elle s’effondre au premier petit vent.
Le second petit cochon s’est davantage appliqué, en construisant sa maison en bois. Mais, elle n’est toujours pas assez solide pour résister au souffle du grand méchant loup.
Le dernier petit cochon, quant à lui, a méticuleusement construit sa maison. Il a utilisé de la brique et a mis tout le temps et les efforts nécessaires pour mener son projet à terme. Du coup, le loup a frappé un mur et même en s’époumonant, il n’est pas arrivé à jeter la maison par terre, puisqu’elle était très robuste.
Dans mes enseignements, il m’arrive régulièrement de voir des karatékas essayer d’aller trop vite, qui ne s’appliquent pas, qui n’accordent pas l’attention nécessaire pour solidifier leurs bases dans leur pratique du Karaté. À l’image de l’allégorie, ceux-ci seront rapidement confrontés à des difficultés, n’ayant pas construit assez solidement les fondations sur lesquelles l’essence même du karaté repose.
En contrepartie, je préconise une approche qui perdure dans le temps, qui permet d’analyser, de s’appliquer et d’y mettre tout son cœur. Cela permet de bâtir, à l’image du 3e petit cochon, un Karaté qui sera solide. Bien que plus lente au début, cette approche permettra un avancement plus rapide une fois le ciment des techniques bien ancré.
Nous pouvons tirer de l’histoire des 3 petits cochons une leçon plus personnelle et illustrer l’importance de s’appliquer pour être en mesure de se défendre lorsque le grand méchant loup viendra nous confronter.
Respectueusement budo,
Larry Foisy