Dans un lieu de culte ancien, un chat entrait souvent pendant les séances d’adoration, perturbant le recueillement des pratiquants. Pour éviter les distractions, le chef du culte décida d’attacher le chat à l’entrée pendant les cérémonies. Peu à peu, la présence du chat à cet endroit devint une sorte de tradition et de symbole de ces rituels.

Les années passèrent, et un nouveau chef prit la relève. Ce dernier, voyant que le chat semblait faire partie intégrante de la pratique, continua de l’attacher sans questionner cette habitude. Lorsque le chat mourut, les pratiquants décidèrent même d’en adopter un autre pour le remplacer, perpétuant le rituel sans se rappeler la raison initiale de sa présence.

Avec le temps, l’attachement du chat à l’entrée devint une tradition inaltérable, symbolisant la pratique elle-même, bien que son sens d’origine ait été complètement perdu. Ce chat, jadis attaché pour éviter les distractions, s’était transformé en un élément central du rituel.

Ainsi, dans les arts martiaux, il est essentiel de revenir à l’essence de chaque technique, de chaque tradition, pour en redécouvrir le sens premier. Parfois, certaines pratiques continuent simplement parce qu’elles ont été transmises de génération en génération, mais il est crucial d’en comprendre la fonction réelle et de déterminer ce qui est véritablement utile, dans un processus de recherche de la vérité et de l’efficacité.