En commençant par le principe le plus évident, « GI »; qui signifie
simplement “techniques”. Donc, vous serez évalué par rapport à vos connaissances et
votre aptitude à présenter les techniques demandées en respectant les détails
enseignés tels que le déhanchement, la respiration, les bonnes postures de pied, etc.
Poursuivons ensuite avec le « TAÏ » qui signifie « corps ». Ce critère consiste à évaluer votre
forme physique par rapport à votre âge, votre sexe, vos limitations physiques, etc.
Évidemment, un karatéka de 7 ans, 17 ans ou 77 ans ne sera pas évalué de la même
manière. De plus, il est important de mentionner que ce critère est très personnel à
chacun, puisque qu’il s’agit d’évaluer votre progression personnelle, par rapport à vos
défis personnels.
Pour terminer, le dernier critère « SHIN », signifie « esprit ». Avez-vous un
esprit positif ? Êtes-vous assez fort mentalement pour traverser les difficultés la tête
haute ? Avez-vous le “kokoro” (le cœur, la passion) durant vos examens et vos pratiques
? Est-ce que vous cherchez toujours à donner le meilleur de vous-même ?
En conclusion, ce système d’évaluation permet de s’adapter à tous les karatékas, car cet
art martial est une discipline qui s’adapte à tous ceux qui cherchent à faire ressortir le
meilleur d’eux même. Si l’un de ces critères est plus faible, par exemple le “GI” parce
que vous manquez de mobilité, mais que nous remarquons une amélioration à chaque
examen et que vous pratiquez assidument sur ce point, le « TAÏ » ainsi que le “SHIN” vont
balancer. Ce qu’il faut comprendre, c’est que nous sommes là pour faire ressortir le
meilleur de chacun d’entre vous et que vous deveniez une meilleure version de vous-
même, un pas à la fois. Je vais terminer avec cette phrase bien simple, mais lourde de
vérité, qui nous as suivi tout au long de notre parcours : une ceinture noire n’est qu’une
ceinture blanche qui n’a jamais abandonné…